Archives du 17/01/2013

Le Cnam (et surtout Vincent Merle) s’intéresse à l’alternance

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Conférences débats : L’alternance : filière d’excellence ? 1ère convention « Cnam alternance »  le 14 février à Nantes.

En tant qu’acteur de l’insertion et de la qualification professionnelles par l’alternance, le Cnam Pays de la Loire souhaite contribuer à une réflexion prospective sur ce sujet, en lien avec les entreprises, les acteurs institutionnels, les partenaires de l’enseignement supérieur, les Opca… Cette volonté stratégique se traduit par la mise en place du dispositif Cnam Alternance portant les engagements pédagogiques du Cnam en région, par la création d’un site internet et d’un club dédiés à l’alternance.

Vincent Merle en parraine le lancement.

Vincent Merle est professeur au Cnam, titulaire de la chaire Travail, emploi et acquisitions professionnelles et président d’Aquitaine Cap métiers, association régionale pour la formation, l’orientation et l’emploi. Il a été, de 1998 à 2002, le directeur de cabinet de Nicole Péry, secrétaire d’État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, période pendant laquelle il a oeuvré à la mise en place du dispositif de Validation des acquis de l’expérience (VAE). Il a été également directeur du Cereq. Expert de la formation professionnelle, il enseigne également sur les thématiques de la gestion par les compétences dans les entreprises, la construction des parcours de progression professionnelle, la certification et la validation des acquis de l’expérience.

Au programme de la matinée :

• 9h00 Accueil des participants

• 9h30 Mot de bienvenue par Sylvie Pass, présidente de l’AG Cnam des Pays de la Loire et Yannick Lefeuvre, directeur régional

• 10h00 Conférence-débat Quelles stratégies de développement de l’alternance ?  Existe-t-il un modèle français de l’alternance ?  Par Vincent Merle

• 11h00 Tables rondes (au choix)  Avec la participation d’acteurs institutionnels, de dirigeants d’Opca, de Pôle emploi et le témoignage d’entreprises

– Quels sont les facteurs clés de succès de la formation en alternance ? Recrutement, intégration, suivi tutoré…

– L’alternance : filière d’excellence ? Quels sont les facteurs de développement, les freins identifiés ?

• 12h30 Bilan de la matinée et présentation des actions du Club Alternance  par Christine Berengolc, directrice du marketing et de la relation client.

Pour en savoir +

 

Professionnels : misez sur l’alternance

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Article publié par Arnaud Moulin* le 17 janvier 2013.

« Dans un contexte économique tendu, où le chômage des jeunes et très préoccupant, les formations en alternance en contrat de professionnalisation sont certainement le meilleur outil d’insertion professionnelle dont nous disposons aujourd’hui.

Près de 85 % des jeunes de moins de 26 ans ayant suivi un cursus alterné ont signé un CDI dans les 2 ans suivant la fin de leur contrat. Le dispositif se révèle peu coûteux pour nos collectivités, dans la mesure où il s’autofinance grâce aux cotisations des entreprises. Alors pourquoi ne pas renforcer les mesures incitatives à la conclusion de nouveaux contrats ? Ce système de formation est très largement plébiscité par les jeunes ; ils sont plus de 800 000 chaque année à pousser la porte d’un organisme de formation et près de 25 % des jeunes en France envisagent de passer par l’alternance à un moment de leur parcours (sondage 2010 CSOFA/TNS Sofres).

Pourtant l’alternance connaît aujourd’hui une stagnation ! Rendue compliquée et peu incitative pour nos entreprises, difficile pour les jeunes qui peinent souvent à trouver un employeur, elle ne se maintient que par la bonne volonté des entreprises et le dynamisme des organismes de formation qui en assurent la promotion.

L’absence d’un véritable soutien financier, des procédures administratives trop complexes, et des dispositifs hétérogènes d’une branche à une autre sont autant d’obstacles au développement de l’alternance. Paradoxalement, l’ensemble des pouvoirs publics, peu importe leur appartenance politique, sont unanimes sur la nécessité de promouvoir et de développer l’alternance en France… »

* Arnaud Moulin est Co-dirigeant de L’Institut de Formation aux carrières de la Communication et de la Vente et Secrétaire général de la Chambre syndicale des organismes de formation (CSOFA) qui participe régulièrement au débat sur la formation professionnelle et plus spécifiquement sur l’alternance.

Pour lire l’article en entier…

 

Un projet de loi sur la formation professionnelle et le développement de l’apprentissage et de l’alternance

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Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage, a annocé aujourd’hui jeudi 17 janvier 2013 à l’AEF un projet de loi sur la formation professionnelle et le développement de l’apprentissage et de l’alternance qui devrait être présenté en juin 2013 en Conseil des ministres.

Adapter les régles relatives à l’apprentissage dans la fonction publique territoriale

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Extraits de la contribution de François Deluga, Président du CNFPT, à la suite du colloque du 25 septembre 2012 : QUELLE FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE POUR REUSSIR LA DECENTRALISATION ? (46 propositions)

« Favoriser l’insertion des jeunes dans la fonction publique territoriale
Au-delà du dispositif « emplois d’avenir » qui vient d’être adopté par le législateur12, l’insertion des jeunes dans la fonction publique territoriale pourrait être facilitée par la mise en place de nouvelles règles de fonctionnement pour l’apprentissage (a) et de mesures favorisant la diversité sociale dans l’encadrement de la fonction publique territoriale (b).
a) Adapter les règles relatives à l’apprentissage
Si les collectivités territoriales peuvent, depuis 1992, avoir recours à l’apprentissage, on doit constater qu’elles le font peu. Les apprentis représentent environ 0,5% des effectifs territoriaux et les 5 000 nouveaux contrats signés chaque année représentent moins de 1,6 % des contrats signés dans le secteur privé. Cette situation s’explique notamment par le fait que les employeurs publics, n’étant assujettis ni à la taxe d’apprentissage ni à l’impôt sur les sociétés, ne perçoivent ni indemnité compensatrice forfaitaire, ni crédit d’impôt. Il en résulte la nécessité pour eux de prendre en charge la totalité du coût de l’apprenti : salaire net, coût de formation, rémunération du maître d’apprentissage.
Il paraît donc nécessaire de revoir ces règles de financement et de permettre aux régions de conclure des contrats de partenariat, sur cette thématique, avec le CNFPT (Proposition 31). »