Archives de Tag: Thierry Repentin

Le gouvernement perd son ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle

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Ce soir, mardi 19 mars 2013, Thierry Repentin a été nommé ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes

Pour l’instant, aucune personnalité ne vient le remplacer dans ses anciennes fonctions de ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle.

Les 3 objectifs de Thierry Repentin pour la future loi sur l’apprentissage

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Inauguration du nouveau pôle alimentaire du CFA de la Haute-Saône, discours de Thierry Repentin à Vesoul, vendredi 15 mars 2013. Extraits :

« C’est pourquoi un projet de loi est en préparation qui comportera un important volet apprentissage, avec 3 grands objectifs :

  • Augmenter le nombre d’apprentis, donc l’offre de contrats : le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi a fixé l’objectif de faire progresser le nombre d’apprentis dans notre pays de 435 000 actuellement à 500 000 d’ici 2017, en particulier dans les secteurs où l’apprentissage est peu développé : je pense notamment aux collectivités territoriales, à l’économie sociale.
  • Améliorer la qualité de l’apprentissage pour lutter contre les ruptures de contrats, en confortant les missions des CFA à cet égard, ainsi que le rôle des maîtres d’apprentissage.
  •  Rendre plus lisibles, plus efficaces et plus équitables les modalités de répartition et de collecte de la taxe d’apprentissage, pour favoriser un développement de l’apprentissage harmonieux à tous les niveaux, en portant une attention toute particulière aux premiers niveaux de qualification. La part des apprentis visant le niveau CAP / BEP a eu en effet tendance à régresser ces dernières années, passant de 49 % en 2009 à 45 % aujourd’hui pendant que celle des apprentis visant les niveaux bac + 2 et au-delà progressait de près de 4 %. »

Le gouvernement prolonge son soutien aux développeurs de l’apprentissage

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Thierry Repentin, ministre de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, a confirmé ce jour le renouvellement du soutien du Gouvernement aux 100 développeurs de l’apprentissage portés par les Chambres de commerce et d’industrie dans toute la France…

Pour lire l’article sur le ministère du Travail…

Taxe d’apprentissage : Thierry Repentin dévoile ses pistes de réforme

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Article d’Emilie Zapalski publié sur le site www.localtis.info le mercredi 13/02/2013

Le ministre Thierry Repentin a dévoilé devant les responsables de CCI, mardi 12 février, ses pistes pour la réforme de la taxe d’apprentissage. Celle-ci figuerera au menu du projet de loi sur l’apprentissage et la formation attendu pour « fin juin début juillet 2013 ». Le ministre a aussi indiqué que le projet de loi de décentralisation qui devrait instaurer un service d’intérêt économique général (SIEG) pour la formation des personnes très éloignées de l’emploi.

En 2012, 298.000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés, soit une progression de 1% par rapport à 2011. Pour le gouvernement qui s’est fixé comme objectif d’atteindre 500.000 apprentis en 2017 contre 435.000 aujourd’hui, cette progression, même modeste, est toujours bonne à prendre. Au-delà des chiffres (nettement moins ambitieux que ceux du précédent gouvernement qui, lui, tablait sur 800.000 apprentis à horizon 2015), Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage, compte améliorer la qualité de de cette voie de formation. Ce sera l’enjeu du projet de loi qu’il présentera « fin juin ou début juillet 2013 », comme il l’a précisé lors de la signature, mardi 12 février, de l’avenant à la convention d’objectif et de moyens pour le développement de l’apprentissage avec CCI France (le nouveau nom du réseau des chambres de commerce et d’industrie). Au menu de ce texte : la réforme de la taxe d’apprentissage qui selon le ministre apportera plus de « lisibilité ».

Actuellement, la taxe d’apprentissage représente environ 2 milliards d’euros par an (et 2,8 milliards en comptant le produit de la contribution au développement de l’apprentissage – CDA – destinée à abonder les fonds régionaux de l’apprentissage et de la formation professionnelle). « Personne aujourd’hui ne conteste que le système actuel est assez complexe, et que le réseau des collecteurs est trop touffu et morcelé », a insisté le ministre…

Pour lire l’article en entier…

Les 3 leviers de Thierry Repentin pour développer l’apprentissage

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Extraits du discours de Thierry Repentin au salon de l’alternance et de l’apprentissage dimanche 27 janvier 2013 :

« Je vois trois leviers à mobiliser.
Tout d’abord, les développeurs de l’apprentissage sont des points d’appui essentiels. J’ai annoncé en décembre la prolongation de leur mission et je signerai dans quelques jours une convention avec CCI France pour en conforter les missions au service de la recherche de contrats d’apprentissage, y compris dans des secteurs qui y recourent encore trop peu.
Le deuxième levier, ce sont les CFA eux-mêmes. Je reçois de trop nombreux courriers de jeunes et de familles désespérés qui ont une place dans un centre de formation mais ne trouvent pas d’entreprise et de contrat d’apprentissage. Je ne m’y résous pas. Le succès de l’apprentissage nous oblige tous et on ne peut laisser la responsabilité de trouver l’entreprise sur les seules épaules des familles et des jeunes car alors celles et ceux qui n’ont aucun réseau familial ou social resteront durablement exclus de cette voie de réussite.
Enfin, le troisième levier, c’est le contrat de génération, dont le projet de loi a déjà été adopté par l’Assemblée nationale et sera en discussion les 5 et 6 février au Sénat. En effet, l’entreprise qui recrute un jeune en contrat de professionnalisation CDI ou bien qui embauche en CDI un jeune au terme de son contrat d’apprentissage chez elle pourra comptabiliser ces deux recrutements au titre du contrat de génération et bénéficier des avantages qui en découlent, pour maintenir le senior et pour garder le jeune apprenti à la fin de son apprentissage. »

Pour lire le texte complet sur le site du ministère du travail…

La taxe d’apprentissage doit bénéficier aux apprentis de niveaux V et IV

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« Ce sont les formations de niveaux IV et V qui manquent de financement, pas les formations du supérieur. Le produit de la taxe doit d’abord bénéficier aux élèves qui ne se retrouvent pas dans l’enseignement académique ».

Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage, lundi 20 janvier 2013, source AEF

Un projet de loi sur la formation professionnelle et le développement de l’apprentissage et de l’alternance

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Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage, a annocé aujourd’hui jeudi 17 janvier 2013 à l’AEF un projet de loi sur la formation professionnelle et le développement de l’apprentissage et de l’alternance qui devrait être présenté en juin 2013 en Conseil des ministres.

L’alternance ce n’est pas une simple modalité administrative, c’est une modalité d’apprentissage…

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« L’alternance n’est pas une simple modalité adminitrative, c’est une modalité d’apprentissage égale aux autres voies de formation« ,  Thierry Repentin, ministre chargé de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, journées de formation des MFR les 28 et 29 novembre à la Villette. « Les différentes voies de formation sont complémentaires et non concurrentielles et sont d’égale dignité » a-t-il ajouté.

Développement de l’apprentissage : allégement des charges et implication des collectivités territoriales

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Publié dans une dépêche de l’AEF (www.aef.info)
« Nous présenterons en 2013 un plan de développement sur l’ajustement des dispositifs d’allégement de charges, tout en sollicitant certaines branches professionnelles qui sont en retard dans le développement de l’apprentissage, mais aussi les collectivités territoriales qui sont, elles, très en retard : elles emploient moins de 8 000 des quelque 400 000 apprentis que compte la France.»
Pistes évoquées par Thierry Repentin, jeudi 22 novembre 2012 devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Question à l’Assemblée nationale sur l’apprentissage

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Assemblée nationale, XIVe législature, Session ordinaire de 2012-2013, extraits du compte rendu intégral
Première séance du mardi 23 octobre 2012, questions au Gouvernement :

M. le président. La parole est à M. Ary Chalus, pour le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste.

M. Ary Chalus. Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Monsieur le ministre, dans un contexte où le chômage des moins de 25 ans ne cesse de s’aggraver, je souhaiterais mettre l’accent sur la formation en alternance, qui pourrait contribuer encore plus largement qu’aujourd’hui à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. En effet, c’est trop souvent l’inadéquation entre la formation initiale des jeunes et le marché de l’emploi qui pénalise leur insertion professionnelle.

La formation en alternance, initialement mise en place pour offrir une alternative aux jeunes en difficulté scolaire, est maintenant considérée comme un excellent tremplin vers l’emploi, quel que soit le niveau scolaire de départ. Elle permet d’obtenir les mêmes qualifications ou diplômes que l’enseignement classique en y ajoutant une véritable expérience professionnelle.

Comme vous, monsieur le ministre, je crois que l’alternance doit être une voie privilégiée dans le cadre de la bataille de l’emploi pour permettre aux jeunes de se former et de trouver un emploi durable. Aussi, j’attire votre attention sur la nécessité, d’une part de revaloriser et de repenser la formation en alternance, en particulier pour les niveaux de diplôme IV et V, d’autre part de simplifier et de rendre plus lisible, et surtout plus efficace, l’accompagnement des jeunes apprentis, enfin de faciliter l’accès à l’alternance aux jeunes de milieux modestes, qui peinent à trouver une entreprise

Par ailleurs, il importe d’assurer leur première insertion en assouplissant la réglementation sur leur accueil au sein des entreprises, leur permettant ainsi de poursuivre leur cursus.

Monsieur le ministre, l’alternance favorise sans doute l’insertion professionnelle des jeunes. Elle est une voie d’accès à une qualification reconnue. Quelles mesures le Gouvernement entend-il prendre pour la développer encore mieux auprès de jeunes qui, trop souvent, se retrouvent à la rue ou tombent dans la délinquance parce qu’ils ne trouvent pas d’entreprise ? (Applaudissements sur les bancs du groupe RRDP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)

M. le président. La parole est à M. le ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

M. Thierry Repentin, ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Monsieur le député, l’apprentissage doit effectivement offrir à chaque jeune qui le souhaite l’accès à la formation, aux métiers, à l’emploi. C’est l’une des priorités clairement affirmées du Président de la République. Faire place à la jeunesse lui permet de construire son avenir et de poser les bases de son émancipation. L’apprentissage est une des voies de cette émancipation, aussi bien en métropole que dans les territoires ultramarins.

Je ne me lancerai pas dans des annonces fracassantes comme cela a été fait par le passé, notamment par l’ancien Président de la République (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP),qui annonçait début 2011 un million d’apprentis dans notre pays. Le chiffre a été rejeté par les professionnels et, hélas, nous n’en sommes dans la réalité qu’à moins de la moitié. En revanche, je peux vous indiquer que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault souhaite apporter des réponses concrètes aux apprentis, aux familles et aux employeurs.

L’avenir, c’est de favoriser l’accès à l’apprentissage, trop fortement marqué par les inégalités sociales et territoriales. C’est pourquoi j’ai écrit la semaine dernière à l’ensemble des réseaux consulaires pour les informer que l’État prendra en charge les développeurs de l’apprentissage, qui auront pour mission d’aller chercher des emplois en apprentissage dans toutes les entreprises pour les mettre à disposition des jeunes qui en cherchent.

Nous mobiliserons aussi des crédits du grand emprunt en direction du logement des apprentis, qui fait aujourd’hui cruellement défaut, et nous développerons avec Vincent Peillon l’apprentissage dans les lycées professionnels, tout en portant attention à la revalorisation des maîtres d’apprentissage. Tout cela est totalement cohérent avec l’engagement signé entre l’État et les régions, nos partenaires, le 12 septembre, pour diviser par deux en cinq ans le nombre de jeunes sortant sans formation du système scolaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)