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Projet de loi d’avenir pour l’agriculture : exemple de discussion sur l’enseignement agricole et sur les MFR en particulier

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Compte rendu analytique officiel du 15 avril 2014

Agriculture, alimentation et forêt (Suite)
M. le président.- L’ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
(…) M. le président.- Amendement n°227 rectifié, présenté par M. Bas et Mme Primas.

Après l’article 26 – Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les maisons familiales rurales, centres de formation sous statut associatif et sous contrat avec l’État ou les régions, assurent l’acquisition et la diffusion de connaissances permettant de répondre aux enjeux de performance économique, sociale, écologique et sanitaire des activités de production, de transformation et de services liées à l’agriculture, à l’alimentation, aux territoires ruraux ou à la sylviculture.
M. Philippe Bas. – Les maisons familiales rurales (MFR) sont un modèle d’enracinement dans le monde rural. Elles accueillent plus de 75 000 jeunes et adultes. Elles sont un modèle de communauté éducative, aussi d’adaptation aux exigences du monde rural, depuis les métiers de l’agriculture, jusqu’aux services aux personnes, depuis le certificat professionnel et le brevet jusqu’à l’enseignement supérieur. Beaucoup de leurs élèves accèdent à l’emploi. C’est pourquoi je souhaite faire reconnaître les MFR dans le code rural.
M. Charles Revet. – C’est mérité.
M. Didier Guillaume, rapporteur. – J’ai adoré votre argumentation. Dans l’enseignement agricole comme ailleurs, il ne faut pas opposer le public et le privé. Je suis un ardent défenseur et promoteur des MFR ; j’en ai dans ma commune, dans mon département. Grâce au système des internats, à la participation des familles, elles accueillent beaucoup de jeunes qui n’auraient peut-être pas trouvé leur voie ailleurs.

Je vous demande cependant de retirer votre amendement. Pourquoi, en effet, ne pas inclure dans la loi d’autres organismes qui jouent un rôle utile également, comme les CFPPA ou l’enseignement général public ? Peut-être faudra-t-il renforcer en deuxième lecture cette partie sur l’enseignement agricole, véritable joyau, outil à fabriquer des gens qui travaillent. (M. Jacques-Bernard Magner applaudit)
M. Stéphane Le Foll, ministre. – Je n’ai rien à ajouter. Nous avons négocié avec les partenaires de l’enseignement agricole. Tenons-nous en là. Les MFR ont toute leur place. Retrait.
M. Philippe Bas. – J’entends bien. Mais il y a des raisons pour confier aux MFR une place spécifique au sein du code rural. Après des décennies de travail, elles ont fait leurs preuves et veulent cesser d’être les mal-aimées de l’enseignement agricole. À aucun moment je n’ai souhaité opposer un élément de l’enseignement supérieur à un autre, seulement reconnaître les structures qui fonctionnent.
M. Stéphane Le Foll, ministre. – L’article L. 813-9 du code rural reconnaît déjà les MFR.

L’amendement n°227 rectifié n’est pas adopté.

L’enseignement agricole est exemplaire à bien des titres

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En ce 25 février, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a rejoint Stéphane Le Foll sur le stand du ministère de l’Agriculture au salon international de l’agriculture à la rencontre de jeunes de l’enseignement agricole.

« L’enseignement agricole est exemplaire à bien des titres : une pédagogie respectueuse des élèves, des professionnels associés aux formations, la scolarité en internat et une grande ouverture sur l’environnement socio-économique », a souligné M. Peillon.

Stéphane Le Foll a pour sa part insisté sur les bons résultats obtenus pas les élèves, avec 90% de diplômés et un taux d’insertion professionnelle de 86%.

Les ministres ont ensuite déjeuné avec des jeunes et des membres de la communauté éducative.

L’enseignement agricole au service du développement local et face aux défis de l’agriculture

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L’Observatoire national de l’enseignement agricole (ONEA) présidé par Henri Nallet, ancien ministre, a organisé ce jour 17 octobre une journée d’étude sur le thème : l’enseignement agricole face aux défis de l’agriculture à l’horizon 2025.

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, a clôturé les travaux en rappelant quelques axes stratégiques à ces yeux :

1. D’abord défendre l’idée d’un enseignement agricole, rattaché au ministère de l’agriculture, avec ses propres caractéristiques même s’il doit y avoir des coopérations avec l’Éducation nationale.

2. Avoir une unité et une stratégie pour l’enseignement supérieur en créant l’Institut agronomique et vétérinaire français, de dimension internationale.

3. Développer une formation spécifique pour les enseignants de l’enseignement agricole.

4. Faire de l’enseignement agricole un lieu d’expérimentation et de diffusion des savoirs pour répondre aux mutations économiques et écologiques en cours.

5. Continuer d’amener les jeunes à la réussite à travers la qualification et l’insertion professionnelle.

6. Ouvrir davantage les parcours de formation sur l’Europe et l’international et valoriser l’expertise de l’enseignement agricole en matière de coopération.

 

Dix priorités pour l’enseignement agricole

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Le rapport remis par Henri Nallet, président de l’Observatoire national de l’enseignement agricole à Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, à l’issue de la concertation pour l’avenir de l’enseignement agricole qui a eu lieu au printemps dernier a inspiré un document intitulé «un projet stratégique pour l’enseignement agricole» et publié ces jours-ci par le ministère de l’Agriculture.

Le ministère rappelle que l’enseignement agricole est largement déterminé par les orientations des politiques publiques et que ce nouveau cap tient compte, dans un contexte en évolution rapide, de la loi sur la refondation de l’école de la République, des objectifs de la feuille de route de la grande conférence sociale, de la loi d’avenir en préparation sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du Grenelle de l’environnement…
Dix priorités ont été retenues. Extraits :

1 – Renforcer la promotion sociale et la réussite scolaire; favoriser l’accès à l’enseignement agricole supérieur

Favoriser l’insertion sociale et l’égalité des chances, à travers la lutte contre le décrochage scolaire, le développement des passerelles entre les différentes voies de formation, le maintien de la place des 4e et 3e dans les établissements, l’accueil et la réussite des personnes en situation de handicap;
Permettre l’acquisition progressive des diplômes; favoriser les poursuites d’études et l’accès aux qualifications supérieures, en recherchant systématiquement une double finalité d’insertion professionnelle et de poursuite d’études. Il convient d’encourager l’accès des élèves de l’enseignement technique agricole (notamment technologique et professionnel) à l’enseignement supérieur, en particulier agricole (BTSA et les écoles nationales d’enseignement agronomique) et de renforcer les licences professionnelles et les dispositifs d’accompagnement des candidats à la VAE.

2 – Conforter les filières de l’apprentissage et de la formation professionnelle tout au long de la vie

À côté de la voie scolaire, la voie de l’apprentissage et la formation professionnelle constituent des vecteurs de promotion sociale et d’accompagnement du développement des territoires. Elles doivent donc être confortées, pour que l’enseignement agricole réponde aux enjeux de la formation tout au long de la vie.

3 – Poursuivre la rénovation des diplômes

Les années précédentes ont été marquées par de profondes réformes du cursus de préparation au baccalauréat, par les voies générale, technologique et professionnelle. La refonte des brevets de technicien supérieur est également en cours d’achèvement. Ces rénovations doivent désormais être analysées, afin d’apporter les inflexions nécessaires pour l’inscription du plus grand nombre de jeunes dans un parcours de réussite. Elles doivent également être complétées par une révision du certificat d’aptitude professionnelle agricole (CAPA), de nature à enrichir un choix positif d’orientation pour les élèves et leurs familles à l’issue de la classe de 3e.

4 – Relancer la pédagogie et les innovations; développer l’utilisation du numérique

L’enseignement agricole a longtemps été reconnu et cité en exemple pour sa capacité d’innovation. Le contexte de rénovation des diplômes, s’il veut répondre à l’objectif d’égalité des chances et de réussite éducative, rend indispensable la relance de cette dynamique d’innovation pédagogique.

5 – Enseigner à «produire autrement»

Alors que, dans la période des « trente glorieuses », l’enseignement agricole avait pour mission de former des producteurs aptes à mettre en œuvre des modèles de production spécialisés considérés comme les plus efficaces du seul point de vue économique, il s’agit désormais d’opérer un «changement de paradigme», de mettre, ou de remettre, l’agronomie au poste de commande, de pratiquer la pluridisciplinarité et l’approche globale, de tirer parti de la diversité des situations géographiques et des modes de production, de préparer à la maîtrise de l’incertitude…

6 – Poursuivre l’ancrage territorial des établissements et les liens avec leurs partenaires

Les partenariats avec tous les acteurs du territoire, notamment professionnels et institutionnels, constituent un moteur de l’enseignement agricole.

7 – Renforcer l’ouverture à l’Europe et à l’international

L’ouverture européenne et internationale doit être un vecteur de rayonnement de la France, leader de l’agro-écologie. Une meilleure intégration de la dimension européenne et internationale dans les formations et les projets pluridisciplinaires sont également nécessaires pour favoriser la mobilité des jeunes et leur ouverture internationale.

8 – Développer les actions éducatives, l’apprentissage du vivre ensemble et l’éducation à la citoyenneté

Au fil de son histoire, l’enseignement agricole a développé des actions propices au développement personnel des apprenants, à l’éducation à la citoyenneté et à un climat scolaire favorable. Sans viser l’exhaustivité, peuvent être particulièrement mentionnés : la petite taille des établissements et la forte majorité d’internes, qui permet l’articulation des temps scolaire et périscolaire; la dynamique créée par la pédagogie de projet, particulièrement à travers des disciplines telles que l’éducation socio-culturelle (ESC) et l’éducation physique et sportive (EPS)…

9 – Développer la formation initiale et continue des enseignants et de la communauté éducative

La qualité d’un système éducatif tient pour une grande partie à la qualité de ses enseignants, dont la formation constitue un enjeu majeur et un levier essentiel. L’acquisition et l’entretien des connaissances et compétences nécessaires à l’exercice de ce métier sont indispensables.

10 – Appuyer les établissements d’enseignement dans leurs projets

Tant le développement de l’agro-écologie que la relance de la pédagogie mettent en avant la nécessité de liens étroits entre recherche, enseignement supérieur et enseignement technique.

Enfin, le ministère insiste pour que ce projet soit ensuite décliné dans le 6ème schéma prévisionnel national des formations prévu pour 2014. Il précise également que la préparation de ce 6ème schéma devra associer, dans les meilleures conditions, les différents acteurs de l’enseignement agricole public et privé. À suivre donc !

« Il faut qu’on les garde » : Stéphane Le Foll, à propos des 4e et 3e de l’enseignement agricole

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L’enseignement agricole doit encore s’adapter aux besoins des élèves et aux évolutions de l’agriculture (S. Le Foll), article paru dans http://www.touteduc.fr le mercredi 4 septembre.

« il faut qu’on les garde », s’exclame Stéphane Le Foll à propos des classes de 4ème et de 3ème des lycées professionnels agricoles. Le ministre de l’Agriculture était, ce 4 septembre au lycée agricole privé de Maule (Yvelines). C’était l’occasion pour lui d’affirmer ses priorités, au premier rang desquelles la lutte contre l’échec scolaire et ces jeunes qui viennent chercher « un peu de soutien et d’accompagnement » et qui se mettent à travailler quand ils les ont trouvés. Et si l’enseignement agricole dispose de quelques moyens supplémentaires, « on peut faire encore beaucoup mieux » en adaptant l’offre « aux attentes et aux besoins des élèves ». Il s’agit d’être « compétitifs dans l’économie mondiale », mais aussi « performant écologiquement ».

Publication par Henri Nallet du rapport sur le projet de l’enseignement agricole

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Rapport d’Henri Nallet, ancien ministre et président de l’Observatoire national de l’enseignement agricoel, publié le 23 mai 2013

Extraits :
« Toutes ces propositions s’articulent les unes aux autres pour constituer un système cohérent d’enseignement professionnel. Et c’est, bien sûr, dans cette cohérence que l’enseignement agricole trouve la légitimité de son autonomie et de ses spécificités et non dans un particularisme agraire conservateur. La loi d’avenir pourrait donc être l’occasion de réaffirmer dans un contexte et un projet profondément renouvelés quelques caractères spécifiques de l’enseignement agricole :

  • sa diversité, public, privé, par alternance, reconnue et consolidée par les lois de 1984 ;
  • son autonomie et la petite taille de la plupart des établissements qui lui permettent d’offrir une diversité de formations aux métiers utiles dans les territoires ;
  • son ouverture sur les professions et les territoires qui lui a permis de mettre en oeuvre une forme de gouvernance particulièrement efficace.

A côté de ces rappels, la loi d’avenir devrait énoncer clairement quelques nouvelles orientations essentielles à la perspective de « produire autrement » :

  • le lien entre recherche, enseignement supérieur, enseignement technique et développement (…).
  • La formation tout au long de la vie : si « produire autrement » consiste à former des individus aptes à prendre en compte la diversité et la relativité grâce au développement de leur esprit critique, il s’ensuit logiquement que cet effort d’éveil et de réflexion doit être poursuivi tout au long de la vie professionnelle tant des enseignants que des producteurs. (…)
  • Renforcer la place des exploitations agricoles des établissements dans le système d’enseignement. (…)
  • Réorganiser la gouvernance du système. Tout concourt à donner un plus grand rôle aux collectivités locales, en particulier les régions, dans la marche quotidienne des établissements d’enseignement. (…)
  • Assurer la cohérence de la formation initiale et continue des formateurs et des cadres avec le système.

Pour lire le rapport en entier…

Les 4ème et 3ème de l’enseignement agricole confortées par le Sénat

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L’article L. 332-3 du code de l’éducation a été ainsi modifié cet après-midi par le Sénat (sont rajoutées à la fin de l’article deux phrases ) :

« Les lycées professionnels et les établissements d’enseignement agricole peuvent être associés à cette préparation. Dans les établissements d’enseignement agricole, ces enseignements complémentaires peuvent comporter des stages contrôlés par l’État et accomplis auprès de professionnels agréés, au cours des deux dernières années de scolarité du collège. »

Enseignement agricole : chemin de croix ou résurrection ?

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Un peu d’humour…

En ce vendredi 29 mars frais mais ensoleillé, bien loin des fastes de la Sorbonne, sous les yeux ahuris du célèbre Lavoisier et de Denis Papin qui inventa la machine à vapeur en 1690, dans le vieux amphithéâtre poussiéreux du prestigieux Conservatoire des Arts et Métiers, Vincent Peillon et Stéphane Le Foll, lyriques et brillants comme à leur accoutumée, ont lancé la concertation pour l’avenir de l’enseignement agricole.

Henri Nallet, un de leur ancien prédécesseur, sérieux comme un pape, présidait les débats, en gardien du temple.

L’esprit acerbe de Michel Rocard* flottait entre les fauteuils déglingués.

L’administrateur général, Christian Forestier, sans doute là depuis l’édification des magnifiques bâtiments, ouvrit le conclave.

Le pendule de Foucault tout proche donnait la direction à suivre.

« Produisons autrement » répéta à l’envi le ministre de l’Agriculture comme pour s’en convaincre.

« L’Ecole de la République doit s’inspirer de l’enseignement agricole » affirma le ministre de l’Education nationale admiratif et quelque peu envieux, citant même les Maisons familiales rurales à la stupeur générale.

Tous les participants unanimes, en communion fraternelle, se félicitèrent de la réussite de l’enseignement agricole liée à la diversité de ses composantes et de ses approches pédagogiques, à la taille modeste et à la bonne gouvernance de ses établissements.

La puissante FNSEA* rebaptisée sur les badges du ministère « Fédération nationale des syndicats de l’enseignement agricole » (je ne plaisante pas) veillait au grain si je puis me permettre. Une poignée d’élèves au sommet de l’amphithéâtre s’ennuyait ferme (ferme/enseignement agricole :)).

Seuls quelques syndicalistes clairsemés revendiquèrent quelques moyens supplémentaires.

« Les conclusions de ces travaux seront remises le 16 mai » nous informa la nouvelle directrice de l’enseignement agricole.

Le buffet dressé pour l’occasion dans la salle des Textiles, au magnifique plafond de bois, vantait les mérites de nos terroirs. Entre les fromages savoureux et les salades insipides, la charcutaille trônait en maître… Un comble en ce Vendredi Saint !

Nous eûmes peur que les représentants du CNEAP*, offensés par tant de désinvolture, quittent la scène de la concertation.

Puis, soudain, un pigeon parisien nullement effrayé par la foule, trop foncé pour être une colombe, descendit du plafond et se posa au milieu du cénacle repu.

Chacun y vit un signe des Dieux, de bon augure.

Chacun trinqua à l’avenir de l’enseignement agricole.

Ainsi soit-Il !

* A l’origine des lois de 1984 réglementant l’enseignement agricole.

* Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.

* Enseignement agricole catholique privé.

Les 4e et 3e de l’enseignement agricole confirmées par la DGER

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Interview de Mireille Riou-Canals, directrice générale de l’enseignement agricole (DGER), par Soazig Le Nevé, AEF (www.aef.info). Extraits concernant les 4e et 3e de l’enseignement agricole :

« Nous en avons et nous les garderons. Ces classes, qui ont malheureusement fait les frais de la RGPP, rendent un service très important, en effet les 4e et 3e ont bien souvent un rôle de remédiation, permettant de redonner un projet à des élèves qui rejetaient parfois l’institution scolaire. Nous avons le privilège d’avoir presque systématiquement des internats dans nos lycées ; cet élément structurant crée les conditions de la réussite tout comme les méthodes pédagogiques propres à l’enseignement agricole, telles que le travail en exploitation, les séquences pratiques ou encore la pédagogie par projet. Nos lycées sont tels des campus, sur lesquels les élèves peuvent réaliser beaucoup d’activités diverses. En outre, le travail avec les animaux est essentiel pour ramener les jeunes à un bon contact avec l’école, parce qu’ils étudient là du vivant. C’est l’acquisition des compétences qui prime, au-delà de l’acquisition des connaissances. Grâce à la taille de nos structures (300 élèves en moyenne), chaque élève est connu du proviseur et il est considéré comme un cas individuel. Cela crée dans nos lycées une communauté de vie, qui explique en grande partie le succès de l’enseignement agricole. »

Déplacement de Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, et de Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, dans un lycée agricole

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Lu dans www.touteduc.fr le mercredi 27 mars 2013

« Je suis séduit par le modèle que vous portez« , déclare Vincent Peillon, hier 26 mars aux élèves et aux personnels du lycée agricole de Brie-Comte-Robert (Seine et Marne). Le ministre de l’Education nationale accompagnait le ministre de l’agriculture à quelques jours de l’ouverture de la concertation que doit lancer l’enseignement agricole.
Il ajoute : « on va gagner à s’inspirer des pratiques que l’enseignement agricole a su mettre en oeuvre« , notamment pour rassembler sur un seul site des jeunesses très différentes. Se côtoient en effet dans ces établissements, des élèves qui préparent un CAP ou un bac professionnel, et ceux qui préparent un bac technologique ou un BTS.